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Diocèse d’Angers : Divorcés
remariés
Charte synodale diocésaine - Principe 8
S’ENGAGER SUR LES CHEMINS DE LA COMMUNION
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La
communion précède la mission. Quelle serait la portée
de notre témoignage si nous nous montrions divisés ?
Ce n’est pas seulement le contenu de la prédication de
Paul qui frappa les premiers auditeurs de l’Évangile,
mais d’abord la fraternité des communautés : “Voyez
comme ils s’aiment !”, disaient ceux qui les
regardaient vivre.
Le synode nous a permis de prendre davantage
conscience de la diversité de notre diocèse. Elle est
même plus riche qu’on ne le soupçonnait. Il serait
paradoxal de plaider en faveur d’une meilleure
acceptation des différences dans notre société et de
se montrer réservé sur celles que nous rencontrons
chez nous, si nous partageons la même foi.
Si la communion précède la mission, elle la suit
également et en devient comme le couronnement.
Il est donc normal que ce Principe figure en fin de
parcours.
Rechercher les chemins de la communion nécessite de
pouvoir échanger, se rencontrer, mieux se connaître et
éprouver de l’estime les uns pour les autres, et
pourquoi pas de l’amitié ?
Des engagements concrets sont attendus pour bâtir,
conforter ou restaurer la communion.
La recherche de communion implique aussi une ouverture
à la mission universelle. Des milliers de
missionnaires, nés sur nos terres, ont donné leur vie
pour que l’Évangile soit annoncé de par le monde. Des
liens de confiance et d’amitié ont été noués avec
plusieurs diocèses étrangers, notamment africains.
DÉCISION 2 : écouter les personnes séparées ou
divorcées
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1. |
Créer
des lieux où l’expérience de ces personnes puisse être
dite et entendue. Ces lieux doivent favoriser la
prière, le soutien mutuel et l’accompagnement
fraternel. Ils peuvent impliquer des équipes de
relecture, des groupes paroissiaux, etc.
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2. |
Expliquer de l’intérieur, avec compétence et
délicatesse, la position doctrinale de notre Église
qui, à plusieurs reprises, s’est exprimée sur ces
situations douloureuses(5).
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3. |
Sensibiliser les communautés ecclésiales et leur
demander de faire aux divorcés remariés leur juste
place.
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4. |
Offrir un
accompagnement aux personnes divorcées voulant se
remarier civilement.
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5. |
Engager
une recherche sur le “principe de miséricorde” à
l’égard des personnes divorcées remariées.
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6. |
L’Assemblée synodale souhaite que l’évêque porte le
souci pastoral des divorcés remariés auprès des
évêques de France et de l’Église Universelle.
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Fait à Angers, le 15
novembre 2007
+ Jean-Louis BRUGUÈS o.p.
Archevêque émérite d'Angers
Administrateur apostolique
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Après avoir entendu le collège des consulteurs et
recueilli son avis favorable, je promulgue les quatre
décrets suivants (après celui du 15 novembre) :
Décret d’application
synodal n° 2
Pour mettre en œuvre la décision 2 du principe 8, je
confie au Service « Famille » la mission d’engager une
recherche sur le « principe de miséricorde »*, avec le
concours expert de la faculté de théologie de
l’Université Catholique de l’Ouest.
*Le principe de miséricorde se réfère à la «
patience miséricordieuse » de Dieu, tout au long de
l’histoire du salut. Au nom de ce principe, l’Eglise
orthodoxe admet une seconde et même une troisième
union. Ces unions religieuses ne remettent pas en
cause l’indissolubilité du mariage ; elles n’ont pas
de caractère sacramentel et sont précédées d’une
démarche pénitentielle donnant accès à l’eucharistie.
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