|
|
La question m’est
posée inévitablement. La réponse est plus complexe
pour nous, prêtres. Car il ne s’agit pas seulement
d’un emploi, mais d’un engagement de sa vie. Il repose
sur un appel, une réponse personnelle, et la grâce de
Dieu. L’engagement ne vieillit pas et ne connaît pas
de retraite. Mais le bonhomme concerné, lui, gagne de
l’âge et perd des capacités. Il pense peu à peu à
transmettre à d’autres les responsabilités. L’Eglise
retient pour cela le cap des 75 ans, avec des
ajustements assez souples. C’est mon âge actuel, et
j’ai reçu l’accord de mon évêque pour « me retirer »
l’automne prochain. J’envisage de vivre cette nouvelle
étape sur place, en rendant encore quelques services
au « sel de la terre ». J’y ai été bien accueilli,
j’ai vécu avec bien des collaborateurs de beaux
moments, et j’espère en vivre d’autres, dans puisse «
re-traiter » ma vie de manière fructueuse.
|